Dans cette période de crise sanitaire inédite et d’incertitude grandissante, la quête de sens au travail devient un sujet essentiel de notre société. La définition peut varier selon la situation de chacun, par exemple pour un salarié dans une entreprise cela pourrait être un objectif à atteindre, pour un cadre dirigeant une stratégie à mettre en place, pour un manager un accompagnement et un soutien de ses équipes.

Depuis quelques années, salles de repos, cours de yoga, installation de baby-foot, cafés matinaux avec fruits à disposition ont envahi les espaces de travail avec un succès mitigé. Certaines sociétés, surtout anglo-saxonnes sont pourvues de postes de « Chief happiness officer », mais que recherche t-on à travers ces initiatives? Et surtout traite t-on l’essentiel, à savoir le sens que l’on donne à chaque journée de travail? Finalement, la question profonde est celle de l’engagement et les entreprises sont aujourd’hui confrontées à ce sujet devenu un enjeu.

L’entreprise qui souhaite fidéliser ses salariés et donner du sens à leur travail quotidien doit régulièrement les informer sur sa stratégie, ses objectifs, ce qui aide chacun à se situer dans son propre job, à en saisir la finalité. Une définition claire des objectifs attendus, des feed-back réguliers, une écoute des attentes et aspirations contribuent également à apporter du sens.

Les leviers à activer sont nombreux et une attention spécifique est à apporter aux jeunes générations ; ils partagent avec les autres salariés que la quête du sens au travail est d’abord un épanouissement dans les missions doublé d’un impact social et sociétal. Il sont peut-être plus soucieux sur la flexibilité du temps de travail, les horaires adaptés, le recours au télé-travail, le contact direct avec la hiérarchie car ils souhaitent une autonomie passant par la confiance de leur encadrement.